La famille des Rubiaceae, dont le caféier et le quinquina sont les représentants les plus célèbres, compte environ 13.000 espèces, en majorité tropicales.

 

Elle est particulièrement diversifiée dans les forêts d'Afrique centrale, où de nombreuses espèces sont découvertes chaque année. Témoin ce nouveau Chassalia du Cameroun, récolté en 2009.

 

 

La collaboration entre l'ULB, le Jardin Botanique National de Belgique, et l'Université de Yaoundé I au Cameroun, a permis d'importants travaux sur cette famille, notamment :

 

- la révision des Oxyanthus d'Afrique centrale (thèse de Bonaventure Sonké)

- la révision du genre Leptactina (thèse de Danho Fursy Neuba)

- la révision du genre Bertiera (thèse de Charlemagne Nguembou)

 

Actuellement, Olivier Lachenaud (doctorant en cotutelle entre l'ULB et le Jardin Botanique National de Belgique) consacre sa thèse au genre Psychotria, le plus vaste et l'un des plus mal connus d'Afrique Centrale.

 

Certaines espèces de Psychotria (ci-dessous P. camptopus) sont remarquables par leurs fleurs qui pendent au bout de très longs cordons rouges atteignant plusieurs mètres.

 

 

 

D'autres, comme P. foliosa, ont la particularité de fabriquer leur compost : leurs grandes feuilles, disposées en rosette, recueillent les débris végétaux, qui s'accumulent autour de la tige. Les nutriments sont absorbés par la plante grâce à des radicelles aériennes.

 

 

Certaines Rubiacées sont rares et très menacées par la déforestation, comme ce nouveau Multidentia, découvert en 2009 et dont on ne connaît que deux arbres dans les environs immédiats de la ville de Yaoundé. C'est dire l'importance de la conservation des forêts d'Afrique Centrale.